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Libertographes

Problématique
Comment, lors d’un colloque intitulé « Images et Liberté » dans le cadre d’une préfiguration d’une Maison Internationale de l’Image (Illustration, Bobigny Seine St Denis) donner la possibilité de s’interroger sur ces deux concepts autrement qu’à travers discours et analyses.
Espace Temps
Université Paris XIII – Maison Internationale de l’Image « L’Illustration » 2004
Partenaires
Ville de Bobigny – Université Paris XIII - Lycée Professionnel A. Costes
Forme Artistique
Inventer des machines à mesurer les degrés de liberté des spectateurs, des étudiants, des enseignants, « des colloqueurs », grand et petit public ; machines activées par des comédiens qui vont inscrire sur des diagrammes déjà imprimés, les réponses aux paramètres qui déterminent, définissent nos propres degrés de liberté, quand nous sommes pris, surpris, compris dans l’image…
Fonction réelle ou supposée pour des publics
Mobilisation d’étudiants (section d’art graphique d’un lycée professionnel) pour la création de ces diagrammes. Intervention de possibles, courtes et poétiques formules, sensées répondre à chaque questionnement individuel de chaque visiteur, interrogateur des machines : s’opérait quasi magiquement, par le truchement de cette radioscopie, une sorte de « révélation ». Le résultat inscrit était conservé comme preuve d’une posture critique ou d’une fascination ou d’une amélioration à effectuer par rapport à l’image… Formule qui, toujours, renvoyait en douceur à une interrogation profonde et toute personnelle de la « vraie » marge de liberté que le spectateur s’imaginait avoir ou rêvait d’avoir. Curieusement, ces machines déclenchaient, puisque muettes (des sourires immuables avaient été peints sur une bouche de tissu qui, clôturant les lèvres, empêchait toute liberté de parole) un flot profus de questions que les spectateurs se commentaient les uns les autres, comme si la machine avait dit « vrai ».
Projet initié par
Affaires Culturelles de la Ville de Bobigny - Compagnie de la Pierre Noire

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