JOURNAL L’EST-CLAIR JUIN 24
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Revue Troyes Presse 2015
Hommage aux «gueules cassées» de Du vendredi 12 juin au vendredi 25 septembre, la chapelle des Dames de Notre-Cœur, de l’ancienne abbaye de Saint-Martin-ès- Aires, accueillera la compagnie théâtrale de la Pierre Noire pour 64 représentations pas comme les autres. Dans le cadre du programme des commémorations liées à la Première Guerre mondiale, le Théâtre de la Pierre Noire a choisi de monter, en partenariat avec les musées de la Ville, le théâtre de la Madeleine et des écoles de Troyes, 1914, à chœur perdu, spectacle sur les blessés de la Grande Guerre. Maryvonne Vénard, créatrice de la pièce, dirigera six comédiens qui se relaieront au fil des représentations. Deux d’entre eux, un homme et une femme, seront sur scène à chaque fois et interpréteront un ancien pilote de drones et une infirmière. Le lieu de représentation a été choisi en raison de son rôle durant le conflit. La chapelle a en effet servi d’hébergement aux blessés du front de la Marne et de Verdun. Ce sont les «obusités», les soldats choqués par les bombardements, les «gueules cassées», qui y étaient soignés par médecins et brancardiers. Pour les représenter, la compagnie s’est rapprochée du musée Saint-Loup qui lui a prêté des statues blessées, brisées, et des oiseaux empaillés issus de ses réserves. Sortes de personnages hallucinatoires, ils deviennent comédiens pour mieux illustrer les horreurs de la guerre. La scénariste a souhaité rapprocher l’histoire moderne et celle de la Grande Guerre. Le Théâtre de la Pierre Noire a travaillé avec des scolaires qui, dans le cadre d’ateliers d ‘ écriture, ont créé des dialogues pour les oiseaux et les sculptures. Les textes ont tous été enregistrés puis certains sélectionnés pour être mêlés à d’autres textes d’auteurs. La mise en scène, très travaillée, fait également la part belle aux jeux de lumières, conçus par les équipes du théâtre de la Madeleine. Les représentations pour le grand public sont programmées les vendredis, samedis et dimanches à 19h et également à 16h30 les samedis et dimanches. La pièce, de près d’une heure, sera jouée les vendredis en journée pour les scolaires, en dehors des vacances scolaires. Pratique : du 12 juin au 25 septembre (sauf du 1 er au 15 août) Chapelle des Dames de Notre-Cœur, située dans la cour de l’Institut Universitaire des Métiers du Patrimoine, rue Saint-Martin-ès-Aires Adulte : 10 – Jeune : 5 Demandeurs d emploi : Gratuit La chapelle ne pouvant accueillir que 60 spectateurs par représentation, il est indispensable de réserver par téléphone…
A Pantin « Quai aux Bestiaux »
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Île-de-France & Oise,Seine-Saint-Denis
Un théâtre à ciel ouvert dès le mois de mai
Par E.S.
Le 29 mars 2005 à 00h00
L’ANCIENNE gare de Bobigny sera dès ce printemps un théâtre à ciel ouvert, offrant un véritable « voyage contre l’oubli » auquel ont participé une douzaine de classes de collégiens et de lycéens du département. Un projet imaginé par la Compagnie de la Pierre Noire, en résidence à Bobigny, qui fera « vivre ce lieu de mémoire » à partir du mois de mai. Les sept comédiens professionnels de ces « Lignes de vie » évolueront dans un décor plastique et sonore réalisé à partir d’enregistrements radiophoniques, d’archives de presse, de textes dramatiques et littéraires, et d’oeuvres réalisées par les élèves « embarqués » depuis le début de l’année dans le projet.
En vingt-cinq ans de créations, la Pierre Noire a forgé son succès comme le matériau qui fait souvent son univers : l’industrie. L’acier, le fer, comme celui des rails et du paysage déchiqueté de cette gare où la scénographe Maryvonne Vénard a trouvé « un véritable site de fouille archéologique de la mémoire ». La Pierre Noire y proposera au spectateur – « voyageur » un parcours dont chacune des sept haltes prendra la forme d’une boîte noire – volontairement baptisée comme celle des avions – évoquant une étape de l’histoire de la « triste histoire ». Des élèves de section arts graphiques ont ainsi interprété l’oeuvre de Picassso « Guernica » à partir de matériaux et de relevés sur le terrain ; d’autres ont travaillé sur les objets symboles du fascisme dès 1918, du bâton maréchal à la croix gammée…
« Le but est de comprendre comment l’histoire s’est construite dès 1918, avant d’en arriver là… », souligne encore Maryvonne Vénard.
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